« Après avoir lu ces 11 catégories, vous pouvez classer de haut et bas selon le pouvoir parental, ou étiqueter selon les performances des élèves. Il s’agit non seulement d’une atteinte à la confidentialité des informations familiales des élèves, mais également d’une humiliation à la dignité des élèves. »
Suite à un sondage, une école primaire de la province de Shanxi, en Chine, a classé ses élèves selon 11 catégories, parmi lesquelles la foi des parents. Un lanceur d’alerte, Wang Renping, dénonce « une atteinte à la confidentialité mais aussi une humiliation à la dignité des élèves ».
Parmi les onze catégories, on trouve les enfants abandonnés, les enfants élevés dans un foyer monoparental, les enfants de dirigeants de sociétés, les enfants dont les parents sont en situation de leadership, les enfants avec un casier judiciaire, les enfants avec de mauvaises notes, ou encore les enfants dont les parents sont religieux.
Wang Renping s’insurge.
« Après avoir lu ces 11 catégories, vous pouvez classer de haut et bas selon le pouvoir parental, ou étiqueter selon les performances des élèves. Il s’agit non seulement d’une atteinte à la confidentialité des informations familiales des élèves, mais également d’une humiliation à la dignité des élèves. [...] Même si l’enseignant ne traite pas les élèves différemment, ce type de collecte d’informations lui-même inculque les concepts de pouvoir, de relation et de hiérarchie aux élèves. »
Le Bureau de l’éducation et de la technologie de la ville de Yuanping a critiqué cette enquête.
Pour International Christian Concern, « bien que cet épisode au Shanxi soit un cas isolé, ce n’est pas une nouveauté que les écoles à travers la Chine considèrent de plus en plus les parents religieux comme défavorables ».
M.C.